not another geek weblog

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undertaker

Donc non, les blogorrhées superfétatoires ne font pas encore partie de la fosse nécroupissante et nauséabreuse des nombreux sites web laissés à l’abandon par d’infâmes propriétaires sans coeur. J’ai moi même péché de cette manière par le passé et abandonné ces rejetons difformes, fruits de mes premières expérimentations du web, je suis donc parfaitement au fait de la gravité de l’outrage. (-note aux curieux : Toute demande de lien sera ignorée, dans le sang si nécessaire).

Si mes publications ne sont pas du tout régulières, voire tout à fait absentes, c’est simplement que je planche sur d’autres projets illustratifs, et notamment la production artistique et technique d’Afterend, dont je vous ai déjà entretenu à quelques reprises.

Quand me viendra l’envie de blogger, je reviendrai tartiner en ces pages, soyez en surs.

You like your friends, but you love the whopper.


burger, good for health.
Inutile de revenir sur le coup de publicité ‘”buzz” organisé par l’enseigne de junk food restauration rapide Burger king, d’autres s’en sont chargé pour moi. Mais quand même. drôle.

eeww

Segata Sanshiro

Parceque même Chuck Norris a dû apprendre de quelqu’un.

Ceux qui suivent mon twitter ou le blog du zombi lépreux  l’ont déjà vue. Mais pour une fois ça fera un post que les gens ne liront pas qu’en diagonale.

 

 

[n00b]Les flux RSS

Syndiquez vous, qu'ils disaient.

“Par Belisama ! Ne me dites-pas qu’il va nous pondre un post ultra-geek plein de petites fioritures techniques qui font peur, sur un sujet aussi inintéressant que terrifique.” Voilà sans doute,  la pensée qui t’as traversé l’esprit à la lecture du titre de ce post (à moins que tu ne sois de ce genre foireux d’informaticien des abysses qui fait pipi sous lui à la simple évocation de la rondeur pulpeuse d’une série de lignes de codes à l’oeil mouillé et au poil soyeux). Non, hypocrite lecteur, mon semblableumonfrère, je ne me laisserai pas aller à une ligne éditoriale d’une facilité déconcertante, qui consisterait à t’entretenir du détail de ma profession, de sorte que seuls ces baveuses boursouflures de vieille croutes de nerds* puissent à loisir apprécier ma prose.

Si à regret je me permet d’immiscer en ces pages une once de poésie informatique, ce n’est pas pour te perdre, ni pour me la péter grave parceque je sais faire des trucs que tu n’oserais même pas imaginer dans tes fantasmes les plus fous, c’est parceque je suis resté bouche bée d’interloquance devant le peu de démocratisation d’un outil qui, pourtant, est complètement pratique, pas du tout égocentrique et fait gagner un temps fou à quiconque se sert quotidiennement de ce magnifique outil qu’est internet, lumière quotidienne de la grande vallée d’extase de mon existence. Je me suis fait l’autre jour cette réflexion en lisant comme chaque matin (suivant l’inneffable rituel de lever colocatif que nous avons adopté en terre Coréenne) mes propres flux, et en constatant que le nombre d’abonnés pour chacun d’entre eux était ridicule, proportionnellement au nombre de visiteurs de ces sites.

Alors pour faire simple, le flux RSS, qu’est ce que c’est ?

Contrairement à ce que veut te faire croire Wikipédia, il ne s’agit pas d’un mouvement nationaliste indien ni d’une patrie communiste. RSS pour “Really Simple Syndication”, ce qui dans la langue de Monica Lewinski, signifie Syndication vraiment très simple (l’emphase étant probablement là pour signifier son ignorance profonde et sa bêtise crasse au béotien qui ne comprendrait pas comment le bouzin fonctionne). Cette parenthèse culturelle fermée, de quoi parle t’on vraiment ? Prenons un exemple concret de la vie réelle et établissons un parallèle qui parlera sans doute à une bonne partie de mon lectorat : un abonnement à Jeune & Jolie.

Si je souhaite m’abonner à Jeune & Jolie (en admettant qu’un autocar de tueurs à gage russes m’y contraignent), je leur écris une jolie lettre, et chaque fois qu’un nouveau numéro paraît, un gentil facteur moustachu l’apporte directement dans ma boîte aux lettres, de sorte que je puisse bénéficier de la vingtaine de pages d’inepties sordides qui nourrit mes fantasmes d’adolescente enfouis (les fantasmes, pas les adolescentes), le tout moyennant la modique somme de l’épiderme de mon arrière-train.

Pour un flux RSS, c’est pareil, ou presque. Admettons que j’ai pas mal de temps libre et une vie misérable, je veux pouvoir suivre avec assiduité les mises à jour des Blogorrhées superfétatoires (ou celles du blog de Kleacim, auquel cas je vous conseille de consulter au plus vite). J’ajoute donc un abonnement à ce site dans mon agrégateur RSS (un bien vilain mot pour désigner la plateforme que vous aurez choisi pour consulter les mises à jour des sites que vous aurez décidé de suivre). J’utilise pour ma part Google Reader mais il en existe une khyrielle d’autres. Pour ce faire, trois solutions s’offrent à vous :

-rentrer l’adresse du flux en question dans votre agrégagateur (dans le cas des Blogorrhées, “http://dvzk.free.fr/blog/?feed=rss2″)

-cliquer sur le lien prévu à cet effet, souvent désigné par ce logo, ou par un lien de souscription du type de celui qui se trouve au bas de ce blog

-utiliser votre navigateur, qui propose peut être une telle fonctionnalité (sous firefox,  ”Marque-page”–”S’abonner à cette page”)

Ensuite ? eh bien c’est tout. De même que le préposé postal à la pilosité buccale fournie, le petit lutin de l’internet se charge de collecter toutes les mises à jour des sites auxquels tu t’es abonné et les range dans ton agrégateur, n’attendant plus que tu t’esclaffes d’admiration devant le génie de leur auteur.

D’autres progrès de la science (sans laquelle, je le rappelle, l’homme vivrait sans l’invention du déodorant antitranspirant tenue longue durée), permettent de consulter les flux auxquels tu t’es abonné  depuis ton téléphone portable, mais je ne m’étendrai pas dessus, ce court article ayant pour simple vocation de te faire connaître l’outil, un nombre conséquent de sites se chargeant d’expliciter aux plus curieux les spécificités techniques de la chose.

Je te le dis, toi, dinosaure de l’ancienne ère : s’il est une image qui remplacera bientôt celle du quidam le nez plongé dans son journal, c’est bien celle de celui qui consulte son agrégateur depuis son smartphone, disposant à loisir d’un canard qui ne lui sert que ses articles favoris.

*nerd (ou geek) : charmant petit animal omnivore et parfois bipède, qui présente une absence totale d’instincts de reproduction, remplacés par l’usage intensif d’un ordinateur.

[Les trucs cools]Trou métôl

fail“Sans la musique, la vie n’aurait aucun sens”, a dit un jour le petit Friedrich Nietzsche, qui quoiqu’un peu teuton était malgré tout pas la moitié d’un con. Si la profondeur de cette pensée n’est exploitée aujourd’hui que pour imprimer des T-shirts à messages, il n’en reste pas moins vrai que c’est pas faux (pour réutiliser la réplique maintenant un peu éculée de Provençal le Gaulois).

La musique rythme, comme chez pas mal de gens, une bonne partie de mon existence. Pourquoi je raconte ça dailleurs ? Afin de pouvoir correctement dépeindre les recoins les plus absurdement glauques de la psyché convolutionnée qui fait ma fierté, il est nécessaire, en guise de prédicat, de s’empreindre un peu de cette  sous-culture eundeurground obscure thermale qui rend mon propos si peu vernaculaire pour le vulgate. Si il est une question qui revient régulièrement dans la bouche de mes interlocuteurs (rien de sale, je t’assure) à propos de toutes les inepties que je peux bien raconter, c’est bien “mais où vas tu chercher toute ces conneries ?”. Quoique la réponse “sur le net” semble des plus évidentes, je m’en voudrais de ne pas partager avec vous toute la coolitude suintante des innombrables private jokes qui courent de par internet, et que seule la lecture assidue d’un nombre conséquent de matière désencyclopédique permet de comprendre. Ainsi, lecteur, pour te permettre de pénétrer dans le cercle fermé de ces intellectuels de bas étage qui savent ce qu’est un point Godwin et un Pastafari, et t’offrir l’opportunité d’agacer tous tes amis fessebouc avec des statuts aux références aussi tordues que tordantes à la Dramatic chipmunk ou à Paul Lamarre, ou en imitant Horacio Caine à la perfection, je débute par ce post une nouvelle rubrique, sobrement intitulée “Les trucs cools”. J’insiste sur le fait que je ne compte pas simplement paraphraser Wikipedia, en transmettant vainement tous les memes  qui courent sur Internet, mais simplement proser plumitivement comme il me plaît de le faire sur les quelques-uns qui font le quotidien de mon humour irrésistible.

Quel rapport avec le théoricien du surhomme germanique me diras-tu  (Ratu) ? Simple. Parceque pour parler de trucs cools, il faut écouter de la musique cool. Et la seule vraie musique cool, c’est bien entendu le métôl, comme on dit dans ma Burgondie natale. Mais pas n’importe quel métôl. Sans vouloir me montrer gratuitement raciste, je ne parle pas de black métôl, ni de trash, ni de gore, ni de heavy, ni de néo-progressif industriel ou de scottish pirate… non, je parle de Trou métôl (le métal vrai, pour les moins familiers d’entre toi avec la langue de Dan Brown), celui qui fleure bon le pantalon de cuir, les bracelets cloutés et le torse velu des fils d’Odin, tout oints et hurlants sur des Harley Davidson, qui dans le feu des batailles sur des collines d’acier et de sang, pour la gloire de la couronne d’acier et des princes de sang, combattent acier contre acier avec leurs épées d’acier qui ont du sang dessus. Si l’on excepte le fait qu’Eric Adams a probablement une mainmise totale sur le lobby de l’acier en plus d’un don de paroliste à faire frémir Pascal Obispo, je me dis tout  de même que les années 80 nous laissent un héritage de qualité.

 

Eric Adams et le club de soutien aux slips de cuir clouté.

Eric Adams et le club de soutien aux slips de cuir clouté.

Jésus revient !

Cher lecteur,

En bon consommateur de mes excrétions graphiques, tu auras sans doute noté l’absence de mise à jour ces deux dernières semaines. Je suis d’ailleurs passablement surpris de n’avoir entendu nulle plainte de la horde furieuse et moite de mes innombrables groupies, réclamant à corps et à cris les produits de mon art. Pour la seconde fois depuis l’ouverture de ce blog, j’ai fait un peu de redécoration, pour des raisons qui s’avèrent à la fois de technique, d’esthétique et de contenu.

Techniquement, tout d’abord, afin de ne pas rester dans le néolithique du weblog, j’ai mis en place un Wordpress 2.7, en lieu et place de la 2.6 qui m’avait jusque là correctement servi. Quoique la différence soit quasi transparente pour le simple quidam, du point de vue de l’administration du site, le panneau de contrôle (qu’une pudeur élémentaire m’interdit de vous montrer) est plus clair, mieux organisé et définitivement supérieur à son prédécesseur en matière d’ergonomie. J’eus pu me cantonner à une petite mise à jour sans conséquence, de sorte que tu n’aurais même pas su, du fond de l’insondable puit de ton ignorance crasse, tout ce que dans l’ombre, je fais pour le confort de ta lecture procrastinatrice. Mais j’ai eu comme le sentiment d’une nécessitude de renouveau.

Même si ce nouveau thème graphique s’approche vaguement de l’hybridation salace entre l’interface de Lightroom et le générique de Dr House, il a au moins le mérite d’être proprement moins sépia (ce qui devrait au moins m’épargner la désobligeance galopante des pseudozesthètes hypeux). Il accompagne également, au moins symboliquement, une volonté de rejuvénance du vecteur d’expression de mon égo qu’est ce weblog. Je ne me satisfais toujours pas de la médiocrité du travail que je vous présente, pour de multiples raisons, que je détaillerai peut-être dans un post dont ce sera le sujet. Le médium même de la bande dessinée n’est pas à proprement parler mon aspiration première… la tenue d’un blog BD s’avère du même coup passablement absurde, et quoique je me sois acquitté de l’exercice avec plus ou moins de régularité, je me sens un peu étriqué. Et se retrouver étriqué dans son propre égotrip, c’est quand même la dernière des louses, si tu me passes l’expression, bordel à couettes !

Ainsi, afin de varier les plaisirs, et de donner un sens à l’intitulé de ce site, il est probable que tu trouves prochainement en ces pages, non pas le seul résumé dessiné de mes non-aventures du quotidien, mais également le joyeux bazar de ce que j’aurais décidé de commenter, et de faire partager. Le tout sans se départir de temps à autres de quelques gribouillardises en strip, si l’envie m’en prend. En bref, je passe d’un blog BD, à un vrai blog à l’ancienne, plein de “kikoulols” et de “jvou kif tro lé potes” si tu n’es pas sage.

A bientôt donc.

PS : et en bonus un extrait de vraie religion : 

 

 

Vous aussi, donnez.

 

Ce post faisant écho à cette courte chronique parue sur le blog de Miel.

Notez que si vous cherchez à donner vos organes, j’en ferai un excellent usage. (dailleurs Noël approche, et j’ai bigrement besoin de renouveler ma déco intérieure)

Wenches and mead


Trop d’Alestorm, probablement.

Le vent du sud

 

Pas de strips aujourd’hui, alors à la place, une petite illustration fantasy.

Pancake, lapins et soutenances

 

 

Et finalement on l’a fait à la soutenance suivante…